Voilà longtemps que je ne me suis pas inscrite à un challenge mais les beaux jours venant et aimant toujours autant lire de gros romans, je me suis laissée tenter par la proposition de Bianca de partager un pavé par mois. Ce qui ne m’empêchera pas, comme chaque année de suivre aussi Brize dans son pavé de l’été. Je suis plongée depuis une semaine dans Confiteor de Jaume Cabré. Je l’aime beaucoup mais il me manque de longues plages de temps sans interruption, comme avant, pour goûter vraiment ma lecture. C’est pourtant ce qui fait tout le charme de ces longues histoires où on est totalement immergée dans une famille, aux côtés d’un personnage auquel on s’identifie complètement si bien qu’il faut un long moment pour le quitter et se retrouver soi-même quand on ferme le livre après la dernière ligne. C’est aussi pourquoi le nouvelles et les petits volumes à moins de cent pages, si nombreux en ce moment , ne me plaisent pas, sauf exception.
Dernière phrase lue de Confiteor avant que je ne sois obligée de m’arrêter,en plein milieu d’un passage palpitant!
« J’ai mis des années à assembler à nouveau les pièces de cette image que je vois encore, comme un tableau de Hopper. Toute mon enfance à la maison est enregistrée dans ma tête comme des diapositives de peinture de Hopper, avec la même solitude poisseuse et mystérieuse. »
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