Parce que j’avais aimé Fun Home, le précédent roman graphique de Alison Bechdel sur son père, son homosexualité dissimulée son suicide et son propre lesbianisme, je n’ai pas hésité à choisir le suivant, consacré cette fois à ses rapports avec sa mère. Elle a mis quatre ans à l’écrire et c’est en poursuivant ses visites chez des psychanalystes qu’elle a terminé cet ouvrage, gros de 296 pages. Elle y raconte ses rêves, ses souvenirs d’enfance, ses très nombreux coups de téléphone à sa mère avec laquelle elle était en relation constante. Elle l’admire pour sa culture, ses dons d’actrice, son caractère très maîtrisé mais lui reproche de ne plus jamais l’avoir embrassée après ses sept ans.
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